C’est vrai que nous avons besoin de 8 heures de sommeil car
il est 8h00 quand nous nous réveillons jeudi matin. N’oubliez pas que nous
avons veillé tard hier pour vous envoyer une photo de minuit. Rien ne presse aujourd’hui car nous passons
une autre journée dans la région d’Eagle River.
Pour notre première activité de la journée, nous nous
rendons à Iditarod Trail à Wasilla, situé à 50 kilomètres au nord d’Eagle
River. Nous voulions en apprendre plus sur les compétitions de traîneaux à
chiens, faire une petite randonnée avec eux et visiter un chenil. Nous
commençons par la randonnée avec 8 chiens Alaskan-Husky qui dure UNE minute pour $10 chacun. Grosse déception! Des vidéos nous en
apprennent plus sur l’entraînement des chiens et leurs maîtres qui participent
le premier samedi de mars de chaque année à la course Iditarod de 1,000 milles
(1,600 kilomètres) d’Anchorage à Nome.
|
Notre promenade d'une minute |
Nous nous arrêtons ensuite au village historique d’Eklutna
où les cultures des Athabascans et des Russes Orthodoxes ont coexisté. On y retrouve la première église datant des
années 1870 et la nouvelle construite en 1954 où des offices religieux sont
célébrés à chaque semaine. La dame qui
nous accueille et nous fait visiter est une paroissienne bénévole très bien
renseignée sur l’histoire de ce village.
Le plus intéressant à notre goût est le petit cimetière
orthodoxe-chrétien où la plupart des gens enterrés sont des indiens
Athabascans, quelques Russes et des eskimos Yupik. La coutume veut que de
petites maisons soient placées au-dessus des tombes 40 jours après
l’enterrement pour assurer une demeure à l’esprit des défunts.
|
Tout le monde marche à Eagle River |
Nous quittons le camping Eagle River, vendredi matin, pour
nous rendre à Anchorage qui n’est pas très loin. Comme il pleut, nous décidons de visiter la
ville à bord d’un « trolley ». Nous embarquons juste à côté du Centre
des visiteurs qui est assez pittoresque avec sa structure en bois rond et son
toit vert. Dans le siège devant nous,
j’entends parler français avec un accent très québécois. C’est ainsi que nous faisons la connaissance
de Madeleine et Jean-Paul Gervais d’Ottawa, originairement de l’Abitibi.
|
Le Centre des visiteurs d'Anchorage avec son toit vert |
|
Jour de pluie = un p'tit tour de trolley |
Notre conductrice, Judy est pleine d’énergie et nous raconte
pendant une heure des histoires sur tous les endroits que nous voyons. Bientôt nous quittons la ville et nous
arrivons sur le bord du lac Spenard où chaque ponton a son hydravion. Judy nous dit qu’Anchorage est l’endroit où
il y a le plus de pilotes non accrédités et que l’âge légal pour piloter un
hydravion est 14 ans. Alors si vous voulez faire un tour d’avion pour admirer
la région du haut des airs, vous avez intérêt à vérifier les compétences du
pilote.
|
A Anchorage, pas de bateaux mais des hydravions |
Nous passons par Earthquake Park, l’endroit où une centaine
de maisons du quartier Turnagain Heights furent englouties durant le
tremblement de terre de 1964, jour du Vendredi Saint. Judy nous raconte que son
père avait onze ans à l’époque et il était chez le dentiste. Cela s’est produit
au moment où il était en train de lui arracher une dent. Quand tout fut terminé, il a dit au dentiste,
« c’est tout une drogue que vous m’avez donnée là ».
Nous traversons aussi des quartiers pleins d’histoire datant
de la construction de l’Alaska Highway et d’autres aux maisons futuristes.
A la fin de notre visite, nous offrons à Madeleine et
Jean-Paul de profiter de notre véhicule pour aller visiter le « Native
Heritage Center » avec nous. Comme ils sont arrivés par un bateau de
croisière et qu’ils ont passé quatre jours à Anchorage sans voiture, ils n’ont
pas eu l’occasion de s’éloigner du centre-ville. Ce centre nous fait voyager dans le temps
avec les premières nations esquimaudes Yupik, Cupik Athabascan et autres du
nord-ouest de l’Alaska. C’est plus qu’un
musée car il représente un lieu d’art et de culture ainsi qu’un regroupement
des langues parlées par les différentes tribus.
Un langage est commun à tous, c’est le langage par signes. Nous assistons à un spectacle de danses et
d’histoires au cours duquel l’animatrice prend le temps de nous expliquer la
signification des mouvements des bras. Elle nous parle dans sa langue d’origine
et en anglais. Chaque participant se
nomme et nous montre sur l’immense carte de l’Alaska l’endroit où il habite. Très peu de routes se rendent dans ces
endroits isolés. Nous avons vraiment
aimé cette immersion dans la culture esquimaude.
|
Les mamans et grands-mamans Yupiks dans leurs habits du dimanche |
|
Et vlan! un petit coup de pied |
Comme la pluie a cessé, nous allons visiter le lieu
historique d’un village autour du lac Tiulana. A l’intérieur de chaque maison,
symbole de tribus différentes, un guide esquimau nous explique l’histoire de la
maison et de son peuple.
|
Les esquimaux de l'Alaska ne vivaient pas dans des igloos |
Au milieu de l’après-midi, nous allons reconduire Madeleine
et Jean-Paul au centre-ville, puis, après un arrêt à la bibliothèque, nous prenons la route pour notre prochain
camping dans Chugach State Park, Bird Creek, situé le long de l’autouroute
Seward. Ce camping n’a que 29 sites qui
sont tous non réservables, il n’offre aucun service, mais il est très
populaire. Nous avons vu au moins 20 VRs
rebrousser chemin car le camping était déjà plein vers 18h00. Comme il y avait de la place pour un deuxième
VR sur notre site, nous avons offert à un couple à bord d’un Westfalia de
s’installer à côté de nous. Ils étaient bien contents et nous ont offert deux
bières de l’Alaska. Ils demeurent à Anchorage et sont en route pour Seward pour
la fin de semaine. Deux bonnes actions
dans la même journée; nous avons dû expier quelques péchés dont celui de la
gourmandise.
Bien plus intéressant de voir des petites maisons dans une cimetière. J'en veux une ! Mona
RépondreEffacerLe musée d'Anchorage nous avait beaucoup plu ainsi que le cimetière qui est vraiment spécial.ta soeurette
RépondreEffacerVous êtes pas mal fins! Mais je crois qu'on aurait fait pareil!
RépondreEffacerC'est comme ça qu'on est, nous les canadiens-français, le coeur sur la main
Effacer