Bien que nous soyons arrivés dans les premiers, vendredi
soir, au stationnement du traversier Matanuska, nous avons embarqué dans les
derniers. La destination, indiquée sur notre véhicule et sur nos cartes
d’embarquement, est Ketchikan, ce qui nous intrigue car nous allons jusqu’à
Sitka avec ce même bateau et il est prévu que nous atteignions cette
destination dimanche soir vers 18h30. J’avais dû faire deux réservations
différentes, soit Prince Rupert à Ketchikan et Ketchikan à Sitka. Tel que prévu le bateau part à 1h00 a.m. et
nous nous rendons chercher la clé de notre cabine. L’agent nous dit que nous
avons notre cabine jusqu’à Ketchikan seulement, bien que je l’aie réservée pour
toute la durée du voyage. Il nous dit de
nous rendre au terminal de Ketchikan à notre arrivée samedi matin (6h00) pour
nous expliquer. Nous allons vite nous
coucher et essayons de nous endormir, sachant que la nuit sera courte.
Au matin, j’évite de parler à l’agent de la veille et je me
dirige vers une employée qui a l’air plus aimable. Elle ne comprend pas pourquoi la compagnie
n’a pas relié les deux réservations, mais elle m’assure que nous pouvons garder
notre cabine et que probablement nous n’aurons pas à sortir notre véhicule pour
entrer à nouveau. Elle s’offre à nous
accompagner au terminal pour démêler cette histoire. Là-bas, le préposé est
aussi perplexe et essaie de modifier les réservations pour n’en faire qu’une,
ce qui nous ferait aussi économiser de l’argent. Mais l’ordinateur n’accepte pas la
transaction. La raison semble être que notre réservation entre Prince Rupert et
Ketchikan était en Colombie Britannique qui n’offre pas de tarif spécial pour seniors et que celle de
Ketchikan à Sitka, en Alaska, était au tarif réduit pour seniors. Finalement
nous obtenons nos cartes d’embarquement jusqu’à Sitka et nous retournons nous
coucher. L’arrêt à Ketchikan aura été de 2,5 heures.
Au tableau d’affichage, nous découvrons que le bateau passe
par Wrangell et Petersburg où il fait un arrêt de 45 minutes à chaque fois,
puis il se rend à Juneau où il fait un arrêt de 6 heures. Il se rend ensuite à Sitka au sud-ouest. Voilà pourquoi ce trajet prend 34
heures.
En route pour l'Alaska |
Une rue de Wrangell |
Nous arrivons à Petersburg |
Entre Ketchikan et Juneau, il n’y a pas beaucoup de monde
sur le bateau et nous faisons la connaissance de Ginette qui demeure dans les
Laurentides au nord de Montréal. Elle voyage seule et dort dans son auto. Elle souffre de sclérose en plaques depuis de
nombreuses années et cela ne l’empêche pas de réaliser ses rêves; tout un modèle
de détermination et de positivisme. Nous
allons pique-niquer dans le solarium chauffé au dernier pont du bateau où se
trouvent des chaises longues et nous profitons des quelques heures de soleil de
la journée.
Pour souper, nous tentons notre chance à la cafétéria. Comment peut-on manger si mal pour si cher!
Je m’ennuie de ma cuisine à bord d’Oscar. Nous retournons dans notre cabine que
nous trouvons très agréable finalement.
Nous avons la toilette, la douche, deux lits et la vue sur la mer.
On nous avait avertis qu’environ 400 personnes monteraient à bord du bateau dimanche matin, car c’est la fin du festival culturel « Célébration » tenu à Juneau par les premières nations Tlingit, Haida et Tsimshian. Pendant que nous allons marcher le long de la route, nous voyons des autobus et des autos arrivés, chargés de passagers et de bagages. En peu de temps, le bateau est plein et il n’y plus un espace de libre dans les salles de repos et à la cafétéria. Fatigués de leurs quatre jours de célébration, plusieurs personnes sont couchées par terre dans leurs sacs de couchage et d’autres dans les fauteuils avec leurs bagages éparpillés. Comme il pleut et qu’il n’y a pas d’aire de jeux, les enfants dépensent leur énergie dans les couloirs au grand désespoir du personnel. Une chance que nous avions réservé une cabine car c’est là que nous nous réfugions, loin du bruit et du désordre.
On nous avait avertis qu’environ 400 personnes monteraient à bord du bateau dimanche matin, car c’est la fin du festival culturel « Célébration » tenu à Juneau par les premières nations Tlingit, Haida et Tsimshian. Pendant que nous allons marcher le long de la route, nous voyons des autobus et des autos arrivés, chargés de passagers et de bagages. En peu de temps, le bateau est plein et il n’y plus un espace de libre dans les salles de repos et à la cafétéria. Fatigués de leurs quatre jours de célébration, plusieurs personnes sont couchées par terre dans leurs sacs de couchage et d’autres dans les fauteuils avec leurs bagages éparpillés. Comme il pleut et qu’il n’y a pas d’aire de jeux, les enfants dépensent leur énergie dans les couloirs au grand désespoir du personnel. Une chance que nous avions réservé une cabine car c’est là que nous nous réfugions, loin du bruit et du désordre.
Le gardien de la cloche |
Ouf! Toute une traversée! Effectivement, une chance que vous aviez une cabine, capotant tant de monde!
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